JUIn-Juillet 2018
En route pour le Labrador
St John's, mardi 27 juin minuit, ça y est la dépression du Nord nous arrive droit dessus. Il y a de grosses bourrasques qui font trembler le mât de Morgane et on commence même à faire du rodéo sur les vagues dans le port! Les amarres grincent .. on ose à peine se mettre sous la couette. On serre les dents pour Morgane! Et on espère que les deux vieilles barques auxquelles nous nous sommes amarrés vont elles aussi tenir le coup!
Vers 5h du matin, encore en plein cauchemar.. un bruit strident nous réveille en sursaut. Eh m... les amarres ont lâché!
Une scène plutôt comique s’ensuit avec 3 types en slip, François, Alex et Robin qui sautent sur le bateau d’à côté pour tenter d’éviter à notre chère Morgane d’arracher la dernière amarre qui la retient encore au bord et d'y rajouter une demi-douzaine d'amarres. Le tout bien entendu accompagné d’un bon 30 noeuds de vent, de pluie et d'une température inférieure à 5 degrés. Je vous laisse imaginer la scène… Avec le recul, c’était quand même un bon sketch ! La chance est avec nous et tout finit bien. Environ 40 minutes plus tard, nous nous retrouvons tous à l’intérieur pour nous réchauffer avec un bon petit bol de nouilles chinoises !
On remarque que nous ne sommes pas les seuls à nous avoir fait secouer la nuit dernière. Un autre voilier s'est amarré juste derrière nous.
Jeudi 28 juin, le soleil au zénith, la température remonte et le vent du Sud réchauffe enfin l'intérieur du bateau. On profite de notre dernière journée à St John's pour aller se balader le long de sa baie et admirer la vue du haut de son fort. De retour au bateau, nous faisons la connaissance du capitaine du voilier voisin, Nicolas, un sacré type! Il a déjà fait deux fois le passage du Nord-Ouest. Et c'est en fait le fameux et seul gars qui a passé à la voile le canal de Parry non stop! Il nous raconte ses expériences avec les Inuits et nous suggère fortement d'acheter une arme pour nous protéger des ours polaires! Car il y en a pas mal par là haut et si nous voulons faire un petit tour à terre, ce qu'il nous conseille vivement, il faut pouvoir se défendre! Ébahis, nous notons tous ses conseils, les zones d'ancrage et les tuyaux pour rendre l'intérieur du bateau le moins humide possible! Et surtout nous retenons son mot d'ordre pour ce périple dans les glaces : Patience, patience et patience!
(La patience est une vertu du vécu tout comme celui qui a trop bu et prétend qu'il ne s'y prendra plus.) citation de Robin
Vendredi 29 juin, On remet les voiles en direction de Bonavista sur Terre-Neuve, pour à nouveau nous abriter d'un gros coup de vent. En chemin, nous apercevons nos premiers icebergs ! C’est juste de l’eau gelée certes, mais dame nature sait les rendre incroyables, le blanc de la glace marié au bleu de l’eau… Une pure merveille.
Par contre cela annonce aussi qu’on va devoir commencer à être vraiment attentifs si nous naviguons de nuit, histoire de ne pas s'en rapprocher trop près, quand même. Vu la taille des glaçons, on imagine facilement comment il a pu venir à bout du Titanic et on aimerait mieux éviter de finir comme lui…
Il nous tarde de traverser sur le Groenland.. cependant les dépressions n'en finissent pas d'encombrer la mer du Labrador, du coup on continue à remonter la côte Est du Canada et visitons de jolis petits ports. On alterne entre mouillages sauvages paradisiaques et pontons publics avec la bonne odeur de poisson séché.
On s'étonne à chaque fois de l'accès facile au wifi gratuit. Et on échange deux, trois mots avec les pêcheurs du coin .. toujours en leur demandant conseil pas rapport à la météo, enfin sauf quand on doit déguerpir de la place privée d'un chalutier à 6h du matin !
Mercredi 4 juillet: Cela fait 3 heures que nous avons quitté St Anthony et le vent commence à souffler de plus en plus de face. Nous décidons alors de nous abriter au ponton de St Lunaire et d'attendre qu'il se calme. On en profite pour manger une bonne soupe aux choux faite maison, dégonfler l'annexe, et traiter deux tâches de rouille. Alex et Robin prennent leur douche au soleil sur le bateau pendant que François a décidé de rejoindre notre prochaine escale à pieds. Je profite aussi de cette magnifique journée estivale pour rejoindre l'équipe en courant les 12 km qui nous sépare de Quirpron, la dernière bourgade de 77 habitants au Nord-Est de Terre-Neuve.
Après une belle nuit de sommeil au calme complet, nous reprenons la mer sous un soleil radieux mais pas un pet de vent. On milieu du détroit de Belle-île, nous croisons la route de plusieurs baleines à bosse. Nous essayons de capturer leur queue en photo en tentons même de les filmer avec le drone. Ce qui n'est pas une réussite. Malgré le soleil il fait à peine 10 degrés, ce qui réduit le temps de vol du drone à 7 min au lieu de 23 et la caméra est embuée à peine lâchée dans les airs, ce qui ne facilite pas le repérage des mastodontes.
Bref on va devoir se rapprocher de plus près et régler notre joujou au mieux si nous voulons faire des beaux clichés!
Il y a de plus en plus d'icebergs plus impressionnants les uns que les autres et il reste pas mal de névés sur la terre du Labrador.
Après deux tentatives infructueuses de pêche au cabillaud, nous rejoignons au coucher du soleil le ponton public de St Lewis. Au réveil, le temps ne donne vraiment pas envie de remettre les voiles. Nous partons alors explorer les environs du village sous la pluie et le vent et voir si on peut trouver du wifi pour télécharger la météo. On fait connaissance de Brenda qui tient l'épicerie du coin et nous indique où se trouve sa maison pour consulter internet. On y retrouve René ,son mari, qui nous offre un beau filet de truite saumonée! On retourne au bateau pour regarder un documentaire sur la glace. Et suite à ça, on se remet en route pour Pinsent Bay. Un autre petit village de pêcheur. À peine amarré au ponton qu'un gars avec son fiston débarque en quad pour nous accueillir! Il est 22h et nous sommes le deuxième voilier qu'il voit passer par là de toute son existence! Il faut le dire, la côte du Labrador est beaucoup plus sauvage que celle de la Nouvelle Ecosse. Les communautés qui vivent au bord de la côte y sont moins nombreuses.
Samedi 7 juillet, c'est l'ouverture officielle de la pêche au saumon et c'est aussi mon anniversaire! (...Cherchons le rapport...)
Le temps est toujours gris, humide et froid, heureusement qu'à l'intérieur, les garçons me réchauffent le moral en m'offrant un beau t-shirt en merino et une belle paire de chaussons bien chauds! On mange une délicieuse tresse pour le petit déjeuner et on se met en route pour trouver un spot où pêcher du saumon. À la barre, je scrute l'horizon, nous longeons un dédale de petites Îles décorées de sapins posés sur la roche rougeâtre, et le voilà qu'il se tient sur ces deux pattes arrière et nous regarde du haut de la colline: c'est un petit ours noir! Il décampe vite fait derrière le bosquet avant qu'on puisse le photographier. Dommage, il avait l'air tout beau, tout doux!
Nous nous arrêtons finalement à 15:30 à Normans Bay où nous faisons la connaissance d'une des 4 familles qui vit encore ici. Ils ne sont plus que 15 habitants sur les 60 de l'époque et vivent de la pêche au crabe et celle du saumon principalement. Ils n'ont pas de route d'accès sauf en hiver où ils peuvent se déplacer avec leur moto-neige. En été, l'hélicoptère et le speed boat sont leurs seuls moyens de se réapprovisionner et garder contact avec la civilisation! Ils mangent de l'ours, du phoque, des oiseaux de la mer, du canard, des pigeons.. et beaucoup de poisson. Ils vivent entourés de déchets réutilisables, des carcasses de moto-neiges et moteurs encombrent le jardin. Ils construisent eux-mêmes leur maison en bois et sont vraiment très très accueillants! On sent que la solidarité est encore très présente dans ces endroits reculés où l'entraide est primordiale!
À notre grande surprise, internet fonctionne très bien et j'ai le plaisir de lire des jolis messages qui me sont destinés pour me souhaiter un bon anniversaire. Merci d'ailleurs à tous pour vos chaleureuses pensées! On retourne au bateau pour manger une bonne fondue avec la bonne miche de pain offerte par la maman et la délicieuse tarte aux abricots faite par Robin.
Le lendemain matin, nous apprenons que nous pouvons faire un tour en hélico pour seulement 16.50$ aller-retour ! À cette occasion unique nous décidons de repousser notre départ de 24h pour le Groenland!
En milieu d'après-midi, le fiston Gideon nous propose de nous emmener pêcher dans les alentours. Nous voici sur sa barque de pêche d'environ 6m propulsée à plus de 20 noeuds grâce à son moteur hors bord de 60cv. La vitesse nous impressionne et en moins de temps qu'il n'en faut pour le dire, nous nous retrouvons à pêcher la truite saumonée dans un décor canadien digne d'un documentaire du National Geographic sous un soleil radieux.
Gideon nous explique sa façon de vivre avec les éléments et la nature sauvage de la région. Il nous emmène vers des ruines d'une usine à découpage de baleines. Hawk harbour wahling factory a été abandonnée il y a plus de 60 ans et les vestiges d'énormes cuves en acier rouillé témoignent d'une période de travail intensive. S'en suit une visite de Morgane pour nos nouveaux amis du petit village de Normans Bay.
Lundi 9 juillet, il est 8:30 quand l'hélicoptère décide de se poser juste à côté sur le ponton ce qui nous effraie un petit chouia quand on voit les pales frôler les haubans de Morgane ! Mais son pilote norvégien gère plutôt bien sa machine et nous emmène faire nos courses à Charlotte Town!
C'est une première fois pour les 3 mecs et le trip en vaut bien la peine!! La vue sur cette région pleine de lacs est juste magnifique ! Dommage que les sand flies (petites mouches vampire) s'invitent à la partie!
Bon, cette fois ça y est: on largue les amarres et Cap sur Nuuk!!
Vers 5h du matin, encore en plein cauchemar.. un bruit strident nous réveille en sursaut. Eh m... les amarres ont lâché!
Une scène plutôt comique s’ensuit avec 3 types en slip, François, Alex et Robin qui sautent sur le bateau d’à côté pour tenter d’éviter à notre chère Morgane d’arracher la dernière amarre qui la retient encore au bord et d'y rajouter une demi-douzaine d'amarres. Le tout bien entendu accompagné d’un bon 30 noeuds de vent, de pluie et d'une température inférieure à 5 degrés. Je vous laisse imaginer la scène… Avec le recul, c’était quand même un bon sketch ! La chance est avec nous et tout finit bien. Environ 40 minutes plus tard, nous nous retrouvons tous à l’intérieur pour nous réchauffer avec un bon petit bol de nouilles chinoises !
On remarque que nous ne sommes pas les seuls à nous avoir fait secouer la nuit dernière. Un autre voilier s'est amarré juste derrière nous.
Jeudi 28 juin, le soleil au zénith, la température remonte et le vent du Sud réchauffe enfin l'intérieur du bateau. On profite de notre dernière journée à St John's pour aller se balader le long de sa baie et admirer la vue du haut de son fort. De retour au bateau, nous faisons la connaissance du capitaine du voilier voisin, Nicolas, un sacré type! Il a déjà fait deux fois le passage du Nord-Ouest. Et c'est en fait le fameux et seul gars qui a passé à la voile le canal de Parry non stop! Il nous raconte ses expériences avec les Inuits et nous suggère fortement d'acheter une arme pour nous protéger des ours polaires! Car il y en a pas mal par là haut et si nous voulons faire un petit tour à terre, ce qu'il nous conseille vivement, il faut pouvoir se défendre! Ébahis, nous notons tous ses conseils, les zones d'ancrage et les tuyaux pour rendre l'intérieur du bateau le moins humide possible! Et surtout nous retenons son mot d'ordre pour ce périple dans les glaces : Patience, patience et patience!
(La patience est une vertu du vécu tout comme celui qui a trop bu et prétend qu'il ne s'y prendra plus.) citation de Robin
Vendredi 29 juin, On remet les voiles en direction de Bonavista sur Terre-Neuve, pour à nouveau nous abriter d'un gros coup de vent. En chemin, nous apercevons nos premiers icebergs ! C’est juste de l’eau gelée certes, mais dame nature sait les rendre incroyables, le blanc de la glace marié au bleu de l’eau… Une pure merveille.
Par contre cela annonce aussi qu’on va devoir commencer à être vraiment attentifs si nous naviguons de nuit, histoire de ne pas s'en rapprocher trop près, quand même. Vu la taille des glaçons, on imagine facilement comment il a pu venir à bout du Titanic et on aimerait mieux éviter de finir comme lui…
Il nous tarde de traverser sur le Groenland.. cependant les dépressions n'en finissent pas d'encombrer la mer du Labrador, du coup on continue à remonter la côte Est du Canada et visitons de jolis petits ports. On alterne entre mouillages sauvages paradisiaques et pontons publics avec la bonne odeur de poisson séché.
On s'étonne à chaque fois de l'accès facile au wifi gratuit. Et on échange deux, trois mots avec les pêcheurs du coin .. toujours en leur demandant conseil pas rapport à la météo, enfin sauf quand on doit déguerpir de la place privée d'un chalutier à 6h du matin !
Mercredi 4 juillet: Cela fait 3 heures que nous avons quitté St Anthony et le vent commence à souffler de plus en plus de face. Nous décidons alors de nous abriter au ponton de St Lunaire et d'attendre qu'il se calme. On en profite pour manger une bonne soupe aux choux faite maison, dégonfler l'annexe, et traiter deux tâches de rouille. Alex et Robin prennent leur douche au soleil sur le bateau pendant que François a décidé de rejoindre notre prochaine escale à pieds. Je profite aussi de cette magnifique journée estivale pour rejoindre l'équipe en courant les 12 km qui nous sépare de Quirpron, la dernière bourgade de 77 habitants au Nord-Est de Terre-Neuve.
Après une belle nuit de sommeil au calme complet, nous reprenons la mer sous un soleil radieux mais pas un pet de vent. On milieu du détroit de Belle-île, nous croisons la route de plusieurs baleines à bosse. Nous essayons de capturer leur queue en photo en tentons même de les filmer avec le drone. Ce qui n'est pas une réussite. Malgré le soleil il fait à peine 10 degrés, ce qui réduit le temps de vol du drone à 7 min au lieu de 23 et la caméra est embuée à peine lâchée dans les airs, ce qui ne facilite pas le repérage des mastodontes.
Bref on va devoir se rapprocher de plus près et régler notre joujou au mieux si nous voulons faire des beaux clichés!
Il y a de plus en plus d'icebergs plus impressionnants les uns que les autres et il reste pas mal de névés sur la terre du Labrador.
Après deux tentatives infructueuses de pêche au cabillaud, nous rejoignons au coucher du soleil le ponton public de St Lewis. Au réveil, le temps ne donne vraiment pas envie de remettre les voiles. Nous partons alors explorer les environs du village sous la pluie et le vent et voir si on peut trouver du wifi pour télécharger la météo. On fait connaissance de Brenda qui tient l'épicerie du coin et nous indique où se trouve sa maison pour consulter internet. On y retrouve René ,son mari, qui nous offre un beau filet de truite saumonée! On retourne au bateau pour regarder un documentaire sur la glace. Et suite à ça, on se remet en route pour Pinsent Bay. Un autre petit village de pêcheur. À peine amarré au ponton qu'un gars avec son fiston débarque en quad pour nous accueillir! Il est 22h et nous sommes le deuxième voilier qu'il voit passer par là de toute son existence! Il faut le dire, la côte du Labrador est beaucoup plus sauvage que celle de la Nouvelle Ecosse. Les communautés qui vivent au bord de la côte y sont moins nombreuses.
Samedi 7 juillet, c'est l'ouverture officielle de la pêche au saumon et c'est aussi mon anniversaire! (...Cherchons le rapport...)
Le temps est toujours gris, humide et froid, heureusement qu'à l'intérieur, les garçons me réchauffent le moral en m'offrant un beau t-shirt en merino et une belle paire de chaussons bien chauds! On mange une délicieuse tresse pour le petit déjeuner et on se met en route pour trouver un spot où pêcher du saumon. À la barre, je scrute l'horizon, nous longeons un dédale de petites Îles décorées de sapins posés sur la roche rougeâtre, et le voilà qu'il se tient sur ces deux pattes arrière et nous regarde du haut de la colline: c'est un petit ours noir! Il décampe vite fait derrière le bosquet avant qu'on puisse le photographier. Dommage, il avait l'air tout beau, tout doux!
Nous nous arrêtons finalement à 15:30 à Normans Bay où nous faisons la connaissance d'une des 4 familles qui vit encore ici. Ils ne sont plus que 15 habitants sur les 60 de l'époque et vivent de la pêche au crabe et celle du saumon principalement. Ils n'ont pas de route d'accès sauf en hiver où ils peuvent se déplacer avec leur moto-neige. En été, l'hélicoptère et le speed boat sont leurs seuls moyens de se réapprovisionner et garder contact avec la civilisation! Ils mangent de l'ours, du phoque, des oiseaux de la mer, du canard, des pigeons.. et beaucoup de poisson. Ils vivent entourés de déchets réutilisables, des carcasses de moto-neiges et moteurs encombrent le jardin. Ils construisent eux-mêmes leur maison en bois et sont vraiment très très accueillants! On sent que la solidarité est encore très présente dans ces endroits reculés où l'entraide est primordiale!
À notre grande surprise, internet fonctionne très bien et j'ai le plaisir de lire des jolis messages qui me sont destinés pour me souhaiter un bon anniversaire. Merci d'ailleurs à tous pour vos chaleureuses pensées! On retourne au bateau pour manger une bonne fondue avec la bonne miche de pain offerte par la maman et la délicieuse tarte aux abricots faite par Robin.
Le lendemain matin, nous apprenons que nous pouvons faire un tour en hélico pour seulement 16.50$ aller-retour ! À cette occasion unique nous décidons de repousser notre départ de 24h pour le Groenland!
En milieu d'après-midi, le fiston Gideon nous propose de nous emmener pêcher dans les alentours. Nous voici sur sa barque de pêche d'environ 6m propulsée à plus de 20 noeuds grâce à son moteur hors bord de 60cv. La vitesse nous impressionne et en moins de temps qu'il n'en faut pour le dire, nous nous retrouvons à pêcher la truite saumonée dans un décor canadien digne d'un documentaire du National Geographic sous un soleil radieux.
Gideon nous explique sa façon de vivre avec les éléments et la nature sauvage de la région. Il nous emmène vers des ruines d'une usine à découpage de baleines. Hawk harbour wahling factory a été abandonnée il y a plus de 60 ans et les vestiges d'énormes cuves en acier rouillé témoignent d'une période de travail intensive. S'en suit une visite de Morgane pour nos nouveaux amis du petit village de Normans Bay.
Lundi 9 juillet, il est 8:30 quand l'hélicoptère décide de se poser juste à côté sur le ponton ce qui nous effraie un petit chouia quand on voit les pales frôler les haubans de Morgane ! Mais son pilote norvégien gère plutôt bien sa machine et nous emmène faire nos courses à Charlotte Town!
C'est une première fois pour les 3 mecs et le trip en vaut bien la peine!! La vue sur cette région pleine de lacs est juste magnifique ! Dommage que les sand flies (petites mouches vampire) s'invitent à la partie!
Bon, cette fois ça y est: on largue les amarres et Cap sur Nuuk!!