Juin 2018
Les glaçons sont plus très loin..
La nouvelle est arrivée si vite et si spontanément qu'on a du mal à le croire... Nous sommes à Round Pond (Maine) dans la maison de nos parents adoptifs américains, quand Alex et François, deux vaudois bien de chez nous, nous confirment leur atterrissage à Halifax le 13 pour Alex et le 14 juin pour François. Il nous reste donc 5 jours pour rallier le milieu de la Nouvelle Ecosse et embarquer nos 2 nouveaux mousses !
Nous quittons ce charmant petit port naturel de Round Pond en milieu de journée du 8 juin et parcourons 140mn non stop afin de rejoindre Yarmouth au Canada.
On navigue à la voile une bonne partie de l'après-midi, nous faufilant entre les jolies petites Îles du golfe du Maine. On évite avec brio les milliers de bouées de pêche au homard et petit à petit les États-Unis disparaissent dans le sillage de Morgane. L'Atlantique est quasi plate. Le vent tombe gentillement et on continue au moteur durant la nuit. Malgré des conditions de nav' faciles, on ne doit pas quitter des yeux l'horizon car même avec 150 mètres de fond ces satanées bouées de pêche nous forcent à effectuer quelques zigzags ! Inévitablement, on finit par s'en prendre deux dans le safran mais nous arrivons à le libérer vite fait et sans embûches! On terminera notre belle navigation sous "spi" avec la Nouvelle-Ecosse en vue.
Au ponton de la marina Killam Brothers, on accueille les sympathiques douaniers canadiens et leurs grosses chaussures noires à bord de Morgane pour procéder aux formalités d'entrée sur leur territoire. Ils repartent satisfaits, sourire aux lèvres, avec notre spray au poivre! Heureusement, après négociation, ils nous permettent de garder la noix de coco fétiche suspendue au balcon!
Le lendemain, on se remet en route le long de la côte Est avec des conditions de navigation idylliques: une mer quasi plate, petite brise de cul, grand beau avec une température avoisinant les 18 degrés, et un soleil qui se couche tard! Cela nous permet de parcourir plus de 60MN en une journée. Nous nous arrêtons à Lunenburg où nous nous réfugions pour deux jours, le temps qu'un coup de vent à 40 noeuds nous dépasse. Cette ancienne ville britannique inscrite au patrimoine UNESCO est un endroit très charmant avec de belles maisons en bois très colorées. Cerise sur le gâteau, le mouillage est super bien protégé !
Nous atteignons Halifax le 13 juin pour accueillir à bord notre fidèle visiteur du mois de Juin, Alex. Celui-ci attend sagement couché sur un banc notre arrivée.
Programme de la soirée : "dernier" ravitaillement en nourriture pour de longs mois au Walmart du coin.
Le bateau est plein à craquer de vivres et voilà François qui, au milieu de la nuit humide, arrive de Bogota où il a laissé quelques mois son trip moto Amérique du Sud pour venir avec nous côtoyer la glace. Petite visite d'Halifax et achat d'habits chauds et finalement visite d'un bar jusqu'à tard, très tard dans la nuit.
Mal aux cheveux le lendemain de la veille, nous remontons l'ancre et mettons le cap sur le Cap Breton. Belle navigation sous le radieux soleil canadien malgré nos tronches de vainqueurs du dit "lendemain d'y hier".
Nous enchaînons deux magnifiques mouillages sauvages où nous tentons de pêcher sans véritable succès. Seuls des petits poissons épineux de type rascasse mordent à l'appât et dans notre casier à crabe, les étrilles prises au piège sont trop petites.
Une belle dépression nous arrive dessus et nous décidons de chercher un abri qui, au final, n'aurait pas pu mieux tomber: L'Escousse. Le responsable du mini port de pêche nous accueille avec un accent canadien à la hauteur de son amabilité. Il nous dit que le club house est libre d'accès avec douches, machine à laver, cuisine, wifi, TV, canapé, etc. "Feel at Home !"
Nous investissons rapidement les lieux et c'est parti pour deux jours au club house à jouer du ping pong, télécharger des musiques, des films, cuisiner des pizzas maison et profiter d'autant d'espace!
Le mercredi soir, après une très belle navigation à la voile, nous mouillons à Louisbourg, cette ancienne forteresse française sera notre dernier arrêt sur l'île de Cap Breton avant de rejoindre Terre Neuve. À peine arrivés au fond de la baie, nous posons l'ancre et partons à terre investiguer les lieux pour trouver du Diesel. Il est 21h. À cette heure tardive, il n'y a pas un pêcheur debout! Du coup, on remet ça au réveil!
On accoste avec Morgane sur un vieux ponton en bois qui tient tout juste debout où un sympathique bonhomme nous confirme que nous pouvons faire le plein de gasoil dans 40min seulement.. Sans s'affoler, on prend notre temps. On en profite pour poser notre bâche le long des filières. Cette dernière nous protégera du vent. On commence à taper la discute avec les pêcheurs et reprenons la mer à 9h avec les réservoirs pleins et 4 homards offerts!! Youpiii ;) en avant St Jones pour 3 jours de navigation !
Je m'affaire à la cuisine pour cuire ces homards, deux sont tellement gros qu'ils rentrent à peine dans la cocotte!
Au menu pour les prochains jours: pasta et risotto al homard! Un vrai luxe et délice!!
Le vent faiblit durant la nuit, du coup, le moteur et Gustave (notre pilote automatique) prennent le relais avec une garde à tour de rôle!
Au coucher de la lune vers 2:30 du matin, le plancton scintille comme des paillettes argentées tout autour de Morgane. On a même la chance de voir des torpilles luminescentes de part et d'autre du bateau, elles sont provoquées par des dauphins. Et le ciel... quel beau ciel! Toute la voie lactée brille au-dessus de nos têtes!
Vendredi 22 juin vers midi, les Îles françaises de St-Pierre et Miquelon sont en vue à bâbord. Il y a aussi de plus en plus de piafs dont on ignore le nom. Ils ressemblent à des Fulmars, ils ont une tête de couleur brune avec un bec crochu, leurs ailes sont tachetées de brun alors que leur ventre est blanc. Curieux, ils ne craignent pas le bateau. Au contraire, ils essayent d'amerrir les deux pattes en avant au plus près de Morgane! J'aimerais bien les caresser. Ils ont l'air tout doux, tout doux. On aperçoit un peu plus loin d'autres oiseaux typiques du Nord: des maquareux et des guillemots ainsi qu'un couple de skuas qui passe au-dessus du mât.
Le vent annoncé a de la peine à souffler... malgré tout, on décide d'arrêter ce foutu bruit de moteur et on hisse les voiles en ciseaux. On tient tout juste le 5 noeuds de moyenne. On a l'impression d'être sur les pistes de skis. Allongés à l'arrière du cockpit, protégés du vent, on en profite pour prendre un bain de soleil en doudoune! On commence aussi à bien sentir le courant froid du Labrador, les glaçons ne sont plus très loin!
Quelques minutes plus tard.. François, à la barre, nous crie: "Orques en vue!!! Il y a des Orques!!"
On saute tous les trois sur le pont avec appareils photo à la main et les yeux grand ouverts!
"Un, deux, quatre... Un bébé... Oh regarde celui là! Il a un aileron énorme! Ça doit être le mâle." Et pendant qu'on hallucine, François, coincé à la barre, nous demande à 3 reprises : "On peut mettre en place le pilote???"
Ils viennent nager à deux mètres du bateau, passent en dessous, à côté, lèvent la tête, soufflent. Ils suivent Morgane de si près qu'on pourrait les toucher! Au loin, un deuxième groupe arrive. Ils sont en tout une dizaine à nous faire rêver! Woooaaao! Ça y est! Un de nos plus beaux jours à nous quatre est arrivé! Merci merci merci!
Samedi 23 juin, 5:30 du matin pas un nuage à l'horizon, mais deux trois cargos sur tribord. Le soleil brille et réchauffe. L'océan est quasi plat. Il y a une légère brise Sud-Est pour déployer le génois mais le moteur toujours en marche afin de garder une vitesse moyenne à 6 noeuds. Plus que 126 nm à parcourir.
À 8:00 ça souffle enfin plus fort et je hisse la grand voile à bout de bras! Ah quel bien ça fait de pouvoir entendre le chant de l'eau qui défile le long de la coque!
Terre Neuve se dessine de plus en plus nettement sur l'horizon, au fur à mesure de notre progression.
En fin de journée, on se fait une partie de Pictionary revisité en passant le dernier Cap, Cap Race, avant la dernière ligne droite sur St John's. Alex et François prennent le premier quart. Ils passent la moitié de la nuit à tangoner manuellement le génois pour parer à l'absence de vent. Plus tard, Robin tire des bords au ras des cailloux dans une mer un peu démontée.
Au lever du jour, je reprends la barre et allume le moteur pour terminer les 15MN pour rejoindre St John's. Situé au fond d'une baie, on atteint son port par un chenal plutôt long et étroit, entouré de collines. Les rues de la ville sont aussi assez pentues et les maisons très colorées.
Il fait incroyablement chaud ?! On se déshabille tout en cherchant un endroit pour s'amarrer. Il n'y a pas de marina, seulement de gros bateaux de pêche, des cargos et des portes-containers amarrés tout le long de la baie. On cherche en vain une pompe à diesel. Rien.. après un petit tour du port, on se dirige vers la zone de mouillage située à l'entrée de la baie. Celle-ci n'est malheureusement pas très "secure". On refait donc un tour dans le port et on décide d'aller se mettre à couple avec un catamaran et de vieux bateaux de plaisance situés au fond de la baie. Le gars du catamaran, super sympa, nous explique qu'il repart dans 1h et que nous pourrons rester à sa place sans frais! Après son départ, direction la piscine municipale pour se laver! Nous y profitons aussi du toboggan, du panier de basket et du plongeoir! Du haut de ce dernier, Robin se prend pour une otarie et s'explose la figure en plongeant, déchirant ainsi littéralement son caleçon! Ceci met fin à notre activité ludique et nous nous dirigeons vers un resto de sushi où nous débriefons sur nos splendides 3 jours de "nave" d'entraînement dans le froid autour d'un "All Sushi you can eat", un peu trop trop bon !!
Maintenant, on attend la prochaine fenêtre météo pour continuer notre route en direction du Nord. Notre prochain objectif est de traverser la mer du Labrador et de rejoindre Nuuk au Groenland! Ce qui devrait arriver ce jeudi 28 juin.
Nous quittons ce charmant petit port naturel de Round Pond en milieu de journée du 8 juin et parcourons 140mn non stop afin de rejoindre Yarmouth au Canada.
On navigue à la voile une bonne partie de l'après-midi, nous faufilant entre les jolies petites Îles du golfe du Maine. On évite avec brio les milliers de bouées de pêche au homard et petit à petit les États-Unis disparaissent dans le sillage de Morgane. L'Atlantique est quasi plate. Le vent tombe gentillement et on continue au moteur durant la nuit. Malgré des conditions de nav' faciles, on ne doit pas quitter des yeux l'horizon car même avec 150 mètres de fond ces satanées bouées de pêche nous forcent à effectuer quelques zigzags ! Inévitablement, on finit par s'en prendre deux dans le safran mais nous arrivons à le libérer vite fait et sans embûches! On terminera notre belle navigation sous "spi" avec la Nouvelle-Ecosse en vue.
Au ponton de la marina Killam Brothers, on accueille les sympathiques douaniers canadiens et leurs grosses chaussures noires à bord de Morgane pour procéder aux formalités d'entrée sur leur territoire. Ils repartent satisfaits, sourire aux lèvres, avec notre spray au poivre! Heureusement, après négociation, ils nous permettent de garder la noix de coco fétiche suspendue au balcon!
Le lendemain, on se remet en route le long de la côte Est avec des conditions de navigation idylliques: une mer quasi plate, petite brise de cul, grand beau avec une température avoisinant les 18 degrés, et un soleil qui se couche tard! Cela nous permet de parcourir plus de 60MN en une journée. Nous nous arrêtons à Lunenburg où nous nous réfugions pour deux jours, le temps qu'un coup de vent à 40 noeuds nous dépasse. Cette ancienne ville britannique inscrite au patrimoine UNESCO est un endroit très charmant avec de belles maisons en bois très colorées. Cerise sur le gâteau, le mouillage est super bien protégé !
Nous atteignons Halifax le 13 juin pour accueillir à bord notre fidèle visiteur du mois de Juin, Alex. Celui-ci attend sagement couché sur un banc notre arrivée.
Programme de la soirée : "dernier" ravitaillement en nourriture pour de longs mois au Walmart du coin.
Le bateau est plein à craquer de vivres et voilà François qui, au milieu de la nuit humide, arrive de Bogota où il a laissé quelques mois son trip moto Amérique du Sud pour venir avec nous côtoyer la glace. Petite visite d'Halifax et achat d'habits chauds et finalement visite d'un bar jusqu'à tard, très tard dans la nuit.
Mal aux cheveux le lendemain de la veille, nous remontons l'ancre et mettons le cap sur le Cap Breton. Belle navigation sous le radieux soleil canadien malgré nos tronches de vainqueurs du dit "lendemain d'y hier".
Nous enchaînons deux magnifiques mouillages sauvages où nous tentons de pêcher sans véritable succès. Seuls des petits poissons épineux de type rascasse mordent à l'appât et dans notre casier à crabe, les étrilles prises au piège sont trop petites.
Une belle dépression nous arrive dessus et nous décidons de chercher un abri qui, au final, n'aurait pas pu mieux tomber: L'Escousse. Le responsable du mini port de pêche nous accueille avec un accent canadien à la hauteur de son amabilité. Il nous dit que le club house est libre d'accès avec douches, machine à laver, cuisine, wifi, TV, canapé, etc. "Feel at Home !"
Nous investissons rapidement les lieux et c'est parti pour deux jours au club house à jouer du ping pong, télécharger des musiques, des films, cuisiner des pizzas maison et profiter d'autant d'espace!
Le mercredi soir, après une très belle navigation à la voile, nous mouillons à Louisbourg, cette ancienne forteresse française sera notre dernier arrêt sur l'île de Cap Breton avant de rejoindre Terre Neuve. À peine arrivés au fond de la baie, nous posons l'ancre et partons à terre investiguer les lieux pour trouver du Diesel. Il est 21h. À cette heure tardive, il n'y a pas un pêcheur debout! Du coup, on remet ça au réveil!
On accoste avec Morgane sur un vieux ponton en bois qui tient tout juste debout où un sympathique bonhomme nous confirme que nous pouvons faire le plein de gasoil dans 40min seulement.. Sans s'affoler, on prend notre temps. On en profite pour poser notre bâche le long des filières. Cette dernière nous protégera du vent. On commence à taper la discute avec les pêcheurs et reprenons la mer à 9h avec les réservoirs pleins et 4 homards offerts!! Youpiii ;) en avant St Jones pour 3 jours de navigation !
Je m'affaire à la cuisine pour cuire ces homards, deux sont tellement gros qu'ils rentrent à peine dans la cocotte!
Au menu pour les prochains jours: pasta et risotto al homard! Un vrai luxe et délice!!
Le vent faiblit durant la nuit, du coup, le moteur et Gustave (notre pilote automatique) prennent le relais avec une garde à tour de rôle!
Au coucher de la lune vers 2:30 du matin, le plancton scintille comme des paillettes argentées tout autour de Morgane. On a même la chance de voir des torpilles luminescentes de part et d'autre du bateau, elles sont provoquées par des dauphins. Et le ciel... quel beau ciel! Toute la voie lactée brille au-dessus de nos têtes!
Vendredi 22 juin vers midi, les Îles françaises de St-Pierre et Miquelon sont en vue à bâbord. Il y a aussi de plus en plus de piafs dont on ignore le nom. Ils ressemblent à des Fulmars, ils ont une tête de couleur brune avec un bec crochu, leurs ailes sont tachetées de brun alors que leur ventre est blanc. Curieux, ils ne craignent pas le bateau. Au contraire, ils essayent d'amerrir les deux pattes en avant au plus près de Morgane! J'aimerais bien les caresser. Ils ont l'air tout doux, tout doux. On aperçoit un peu plus loin d'autres oiseaux typiques du Nord: des maquareux et des guillemots ainsi qu'un couple de skuas qui passe au-dessus du mât.
Le vent annoncé a de la peine à souffler... malgré tout, on décide d'arrêter ce foutu bruit de moteur et on hisse les voiles en ciseaux. On tient tout juste le 5 noeuds de moyenne. On a l'impression d'être sur les pistes de skis. Allongés à l'arrière du cockpit, protégés du vent, on en profite pour prendre un bain de soleil en doudoune! On commence aussi à bien sentir le courant froid du Labrador, les glaçons ne sont plus très loin!
Quelques minutes plus tard.. François, à la barre, nous crie: "Orques en vue!!! Il y a des Orques!!"
On saute tous les trois sur le pont avec appareils photo à la main et les yeux grand ouverts!
"Un, deux, quatre... Un bébé... Oh regarde celui là! Il a un aileron énorme! Ça doit être le mâle." Et pendant qu'on hallucine, François, coincé à la barre, nous demande à 3 reprises : "On peut mettre en place le pilote???"
Ils viennent nager à deux mètres du bateau, passent en dessous, à côté, lèvent la tête, soufflent. Ils suivent Morgane de si près qu'on pourrait les toucher! Au loin, un deuxième groupe arrive. Ils sont en tout une dizaine à nous faire rêver! Woooaaao! Ça y est! Un de nos plus beaux jours à nous quatre est arrivé! Merci merci merci!
Samedi 23 juin, 5:30 du matin pas un nuage à l'horizon, mais deux trois cargos sur tribord. Le soleil brille et réchauffe. L'océan est quasi plat. Il y a une légère brise Sud-Est pour déployer le génois mais le moteur toujours en marche afin de garder une vitesse moyenne à 6 noeuds. Plus que 126 nm à parcourir.
À 8:00 ça souffle enfin plus fort et je hisse la grand voile à bout de bras! Ah quel bien ça fait de pouvoir entendre le chant de l'eau qui défile le long de la coque!
Terre Neuve se dessine de plus en plus nettement sur l'horizon, au fur à mesure de notre progression.
En fin de journée, on se fait une partie de Pictionary revisité en passant le dernier Cap, Cap Race, avant la dernière ligne droite sur St John's. Alex et François prennent le premier quart. Ils passent la moitié de la nuit à tangoner manuellement le génois pour parer à l'absence de vent. Plus tard, Robin tire des bords au ras des cailloux dans une mer un peu démontée.
Au lever du jour, je reprends la barre et allume le moteur pour terminer les 15MN pour rejoindre St John's. Situé au fond d'une baie, on atteint son port par un chenal plutôt long et étroit, entouré de collines. Les rues de la ville sont aussi assez pentues et les maisons très colorées.
Il fait incroyablement chaud ?! On se déshabille tout en cherchant un endroit pour s'amarrer. Il n'y a pas de marina, seulement de gros bateaux de pêche, des cargos et des portes-containers amarrés tout le long de la baie. On cherche en vain une pompe à diesel. Rien.. après un petit tour du port, on se dirige vers la zone de mouillage située à l'entrée de la baie. Celle-ci n'est malheureusement pas très "secure". On refait donc un tour dans le port et on décide d'aller se mettre à couple avec un catamaran et de vieux bateaux de plaisance situés au fond de la baie. Le gars du catamaran, super sympa, nous explique qu'il repart dans 1h et que nous pourrons rester à sa place sans frais! Après son départ, direction la piscine municipale pour se laver! Nous y profitons aussi du toboggan, du panier de basket et du plongeoir! Du haut de ce dernier, Robin se prend pour une otarie et s'explose la figure en plongeant, déchirant ainsi littéralement son caleçon! Ceci met fin à notre activité ludique et nous nous dirigeons vers un resto de sushi où nous débriefons sur nos splendides 3 jours de "nave" d'entraînement dans le froid autour d'un "All Sushi you can eat", un peu trop trop bon !!
Maintenant, on attend la prochaine fenêtre météo pour continuer notre route en direction du Nord. Notre prochain objectif est de traverser la mer du Labrador et de rejoindre Nuuk au Groenland! Ce qui devrait arriver ce jeudi 28 juin.