Ils sont partis...
A mes héros de la mer du Nord, salut et respect,
et oui, en ce premier mai , jour sacré des muguets, vous avez largué les amarres....
Jour tant attendu, tant rêvé, tant imaginé sous toutes ses formes et ce jour n'a, bien sûr, pas ressemblé du tout à ce qui vous trottait dans la tête à chacun....
Un matin gris, presque pluvieux, mais il y avait là, sur le pont de "Morgane" et sur le quai, tant d'émotion qu'elle en était palpable...
Vous étiez trop loin pour que nous puissions échanger les larmes que chacun tentait, à sa manière, de retenir.
François essayait de donner le change mais il bredouillait de vagues considérations techniques concernant le nombre de ris que vous alliez prendre et Irma, la Douce, ne disait rien, enfin, sa bouche ne disait rien mais ses yeux, oui, ses yeux parlaient "... et les mères, terribles, levèrent aussitôt la tête..."(Lorca).
Et moi, je tentais de me faire tout petit devant ce magnifique moment de purs sentiments, et je prenais des photos (ratées comme à mon habitude...).
Je vais, malgré leur manque de qualité, vous les mettre en copie, vous en ferez ce que bon vous semblera.
Et pour plagier ce bon Georges Pernoud de Thalassa, "...A la semaine prochaine et d'ici là, bon vent..."
Sachez que je suis à vos côtés, pour le meilleur et pour le pire.
et oui, en ce premier mai , jour sacré des muguets, vous avez largué les amarres....
Jour tant attendu, tant rêvé, tant imaginé sous toutes ses formes et ce jour n'a, bien sûr, pas ressemblé du tout à ce qui vous trottait dans la tête à chacun....
Un matin gris, presque pluvieux, mais il y avait là, sur le pont de "Morgane" et sur le quai, tant d'émotion qu'elle en était palpable...
Vous étiez trop loin pour que nous puissions échanger les larmes que chacun tentait, à sa manière, de retenir.
François essayait de donner le change mais il bredouillait de vagues considérations techniques concernant le nombre de ris que vous alliez prendre et Irma, la Douce, ne disait rien, enfin, sa bouche ne disait rien mais ses yeux, oui, ses yeux parlaient "... et les mères, terribles, levèrent aussitôt la tête..."(Lorca).
Et moi, je tentais de me faire tout petit devant ce magnifique moment de purs sentiments, et je prenais des photos (ratées comme à mon habitude...).
Je vais, malgré leur manque de qualité, vous les mettre en copie, vous en ferez ce que bon vous semblera.
Et pour plagier ce bon Georges Pernoud de Thalassa, "...A la semaine prochaine et d'ici là, bon vent..."
Sachez que je suis à vos côtés, pour le meilleur et pour le pire.
Philippe Plateau